Édition – septembre 2001
Une étude complétée en mai 1999*, a porté sur les effets du massage à des adultes hypertendus recevant 2 massages par semaine, comparé à la pratique de relaxation.
La conclusion de l’étude est que le massage effectué sur les sujets de l’étude, eu pour effet sur ceux-ci de se sentir moins déprimés et moins hostiles. Les analyses de la salive et des urines ont démontré une diminution des hormones responsables du stress.
30 adultes furent sélectionnés, leur hypertension était sous contrôle depuis 6 mois; deux groupes de 15 personnes furent formés, dont un groupe assigné à des sessions de massage et l’autre en thérapie de relaxation. La durée du massage ou de la relaxation était de 30 minutes 2 fois par semaine, pour une durée de 5 semaines. Les traitements, autant en massage qu’en relaxation, se faisaient en fin d’après-midi ou en début de soirée. La technique de relaxation consistait à prendre des respirations profondes en contractant et relâchant les muscles.
Les étapes avant et après le traitement : une évaluation du degré d’anxiété pour évaluer l’état émotionnel, une analyse de la salive pour mesurer le taux d’hormone du stress, le cortisol, de même que la prise de la tension artérielle systolique et diastolique. Les participants devaient remplir un questionnaire pour évaluer leur degré de dépression, d’anxiété et d’hostilité, ainsi qu’une mesure des catécholamines dans les urines (amines actives qui affectent le système nerveux et cardiovasculaire), enfin, une mesure du taux de cortisol.
Les résultats démontrent une diminution de l’anxiété et de la dépression dans les deux groupes. Par ailleurs, le massage permit une diminution de la tension systolique et diastolique, une diminution du taux de cortisol dans la salive et l’urine ainsi qu’un score plus important, à la baisse, de l’anxiété, de la dépression et de l’hostilité.
L’étude conclut que puisque le massage réduit les symptômes associés à l’hypertension, il pourrait donc réduire le risque des complications comme un infarctus ou un accident cérébrovasculaire.
* Université de Miami École de médecine et Nova Southeastern, l’Université de Floride en coopération avec le Touch Research Institute et publiée dans le Journal of Bodywork and Movements en Janvier 2000, Vol.4, No.1.
Auteur :
Roger Courval